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Recherche par auteur : Al-Aswany, Alaa

7 résultats.

Lu par : Jean Frey
Durée : 22h. 32min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 20510
Résumé:En cette fin des années 1940, sous les pales des ventilateurs de l'Automobile Club du Caire, l'Égypte des pachas et des monarques flirte avec aristocrates et diplomates de tout poil, pour peu qu'ils soient européens. Régulièrement, Sa Majesté le roi honore de son éminente présence la table de poker. Extravagance, magnificence et décadence qui s'arrêtent aux portes des salons lambrissés. Dans les communs, une armada de serveurs et d'employés venus de Haute-Égypte et de Nubie s'escriment à satisfaire les exigences de l'inflexible El-Kwo, le chambellan du roi. L'esclave du monarque est aussi le chef suprême des employés de tous les palais royaux, qui régente dans ses moindres détails leur misérable existence et se délecte à professer l'art de la soumission.
Durée : 12h. 31min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15171
Résumé:Même vue de loin, des couloirs d'une université - d'une société - américaine amie-ennemie toute en contrastes, l'Egypte est au coeur de 'Chicago'. Ses personnages, pris dans les contradictions de leur sentiment d'appartenance à un pays qui les exalte autant qu'il les déçoit. Ils étudient, ils enseignent, ils espionnent ceux qui étudient et enseignent. L'Amérique dans laquelle ils vivent n'est pas un simple décor. C'est l'Amérique sûre d'elle-même, de sa supériorité, des valeurs qu'elle représente, brutale parfois, mais aussi l'Amérique ouverte, aimable, un peu naïve et qui donne sa chance à tous. L'Amérique ennemie des causes arabes et par conséquent, même au fond du coeur de ceux qui la servent et s'appuient sur elle, ennemie de l'Egypte.
Durée : 9h. 54min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 19175
Résumé:Observateur et acteur très engagé dans les bouleversements dont ses romans faisaient pressentir l'urgence, Alaa El Aswany propose ici, tel un état des lieux, un ensemble de chroniques écrites avant, pendant et après le séisme de la révolution égyptienne, et cet homme si jovial, si compréhensif, si plein d'empathie pour les autres, se montre inflexible, inexorable dès qu'il s'en prend aux forces qui oppriment son pays.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 4h. 55min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16131
Résumé:"Si je n'étais pas né égyptien, j'aurais voulu être égyptien", la célèbre citation de Mustapha Kamel donne le ton de ce recueil : voici l'Egypte placée sous le feu d'un écrivain amoureux de son pays et qui, par le détour de la fiction, fait apparaître les turpitudes et les contradictions d'une société à la dérive. Interdit de publication par l'Office du livre, pour cause d'insulte à l'Egypte, le premier de ces récits, "Celui qui s'est approché et qui a vu", donne précisément à voir un monde où règnent les faux-semblants et l'hypocrisie. Par une cinglante et implacable ironie, pour décrire des êtres prisonniers de l'obscurantisme et de l'arbitraire, l'auteur fait exister sous nos yeux des personnages singuliers qui évoquent l'univers d'un Dostoïevski à l'ombre des pyramides.
Durée : 9h.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18472
Résumé:Construit en plein coeur du Caire dans les années 1930, vestige d'une splendeur révolue, l'immeuble Yacoubian constitue un creuset socioculturel très représentatif de l'Egypte du XXIe siècle naissant. Dans son escalier se croisent ou s'ignorent Taha, le fils du concierge, qui rêve de devenir policier ; Hatem, le journaliste homosexuel ; le vieil aristocrate Zaki, perdu dans ses souvenirs ; Azzam, l'affairiste louche aussi bigot que lubrique ; la belle et pauvre Boussaïna, qui voudrait travailler sans avoir à subir la convoitise d'un patron... Témoin d'une époque, Alaa El Aswany pose, sans juger, un regard tendre sur des personnages qui se débattent tous, riches et pauvres, bons et méchants, dans le même piège, celui d'une société dominée par la corruption politique, la montée de l'islamisme, les inégalités sociales, l'absence de liberté sexuelle, la nostalgie du passé. Mais ce roman n'aurait pas conquis un tel nombre de lecteurs dans le monde entier s'il se contentait d'évoquer l'Egypte au tournant du millénaire : en digne héritier d'un Dostoïevski comme d'un Zola ou d'un Mahfouz, c'est bien de l'homme que nous parle Alaa El Aswany, de ses vices et de ses faiblesses, de ses rêves et de ses échecs, et le miroir qu'il tend, pour indulgent qu'il soit, n'en est que plus effrayant.
Lu par : Michèle Cheikh
Durée : 14h.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 65439
Résumé:Au Caire en 2011, les destins des militants Asma et Mazen, des étudiants Khaled et Dania, d'Achraf l'acteur raté et de sa domestique Akram, du communiste désabusé Issam et de sa femme Nourhane, présentatrice de télévision ambitieuse. Liés les uns aux autres, chacun vit la révolution égyptienne à sa façon, entre dissidence, fidélité au régime, actes de lâcheté et engagements héroïques.
Durée : 5h. 46min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 69339
Résumé:Après le retour à un pouvoir autoritaire en Égypte et l’écriture du roman J’ai couru vers le Nil, consacré aux acteurs de la révolution égyptienne, Alaa El Aswany s’est livré à une réflexion fouillée sur la dictature, qu’il nous expose ici. Inlassable chroniqueur et militant de la cause démocratique, fervent pédagogue, il conduit une analyse clinique de la dictature, tant comme système idéologique que comme réalité persistante et insoutenable pour de nombreux peuples. Il ne s’agit pas d’une autopsie de la démocratie, mais bel et bien de la radiographie d’un mal récurrent à la fois dans notre histoire et dans notre monde contemporain. En neuf chapitres, étayés par de nombreux faits et anecdotes historiques, il étudie le syndrome, ses causes, ses symptômes, sa propagation, la prévention possible. Concret, précis, volontiers provocateur, toujours libre, l’auteur, qui s’attaque aux racines du mal, et rappelle ce faisant que la dictature est loin d’être l’apanage des pays arabes, délivre également un message d’espoir, professant sa confiance en l’humanité. Et fait, en filigrane, une nouvelle déclaration d’amour à son pays, l’Égypte, et à ses compatriotes.